Carl Edouin garagiste au carrefour de Malbrouck 27300 Carsix à Nicolas Hulot 6 rue de l’Est 92100 Boulogne-Billancourt.
Cher Nicolas.
Comme je vous l’ai déjà dit d’une manière lapidaire par internet la semaine dernière, pour louable et justifié que soit votre combat pour sauvegarder bonobos, ouistitis, loutres et oiseaux blessés, il me semble qu’une mobilisation d’un plus grand nombre de nos concitoyens serait possible si était souligné son influence positive sur l’emploi. En l’occurrence autour du « Tichodrome » près de Grenoble puisque que parmi les 4 cibles de la campagne concernée, c’est celle qui est en France.
Je viens de prendre connaissance ce matin de votre opération « stop à la pollution de l’air » (par le diesel).
Je déplore que parmi vos mesures (subventionner les transport en commun, prime de 1500 euros pour remplacer les vieux diesel et surtaxer le gas-oil), vous n’évoquiez la transformation des moteurs à essence pour qu’ils fonctionnent au GPL alors que cette solution aurait un impact immédiat sur l’emploi chez les installateurs.
Je ne vous cache pas qu’en ce qui me concerne, ce qui précède fait un peu rengaine car ce que je viens de vous écrire plus haut sur le principe « écologie = contribution à la création d’emplois », concerne également et d’une manière troublante les associations auxquelles j’adhère, en l’occurrence Sortir du Nucléaire et l’ Arehn (agence régionale pour l’environnement en Haute Normandie).
Il est vraisemblable qu’à l’instar des scores pitoyables aux élections, les soutiens populaires à notre cause resteront aussi anémiques tant que nous ne soulignerons pas l’adéquation emploi/écologie.
A contrario, nos adversaires ne s’y trompent pas au point que la puissance de leurs communications fait que le voisinage des centrales nucléaires de Paluel et Penly considère cette filière comme positive tout comme mes voisins de Menneval voient en l’hypermarché Leclerc une manne pour l’emploi bien que les commerces du centre-ville de Bernay ferment les uns après les autres !
Si nous voulons sortir des effectifs étriqués et de l’image qu’ils présentent dans laquelle se cantonne notre mini microcosme d’écolos ; (d’après nos « amis d’en face », majoritairement fonctionnaires (enseignants de surcroit), drogués, anarchistes, habitants les 5 et 6eme mais cabanes dans les arbres à N.D. des Landes, homos, pédophiles, fachos, trotskistes, intermittents du spectacle, pantalons lacés aux chevilles et pire : barbus/chevelus avec des lunettes rondes à fines montures métalliques etc., etc.!), il me semble urgent de tenir compte dans toutes les facettes de notre communication des préoccupations immédiates et quotidiennes des populations dans la précarité.
Cordialement.
Carl Edouin
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